samedi 28 juin 2014

 Les Oasis du Sud Marocain

Les Oasis du Maroc recèle, non seulement des trésors de biodiversité et de geodiversité, mais également une civilisation millénaire de l'aride qui possède encore un savoir-faire parfaitement en phase avec les normes, dites aujourd'hui, de développement durable. En effet, les systèmes de production oasiens ont permis aux populations locales de se maintenir, voire de s'épanouir, dans des milieux naturels extrêmement fragiles. Parmi les marqueurs les plus signifiants de la bonne santé oasienne, le palmier dattier est certainement l'élément structurant de l'espace, de la société, de la société e de la production des ressources, ainsi que le facteur majeur de l'adaptation a climat.

Le dattier contribue variablement à la formation des revenus agricoles pour un million d'habitants à hauteur de 20 à 60 %. Il constitue le support d'une activité commerciale importante entre le Sud et le Nord d pays et participe à la création de l'emploi et à la stabilisation des populations.

La production dattière de la zone de la RBOSM s'élève, en année normale, à prés de 90.000 tonnes, constituant ainsi l'essentiel de la production nationale.

En plus de la diversité génétique exceptionnelle du dattier régional, les cultures associées présentes une richesse biologique et économique des plus appréciables (amandier, céréales, luzerne, henné, rosier, autres plantes aromatiques et médicinales .)

La zone est également le berceau de la race ovine D'man, la plus prolifique de toutes, de la chèvre Dra, et du bovin  Tidili, qui contribuent notablement  à la satisfaction des besoins des populations en viandes rouges et en produits laitiers.

les systèmes de gestion traditionnelle des ressources vont de pair avec les structures sociales et culturelles basées sur une solidarité agissante dans l'élaboration des infrastructures et notamment pour l'exploitation et la mobilisation des ressources  en eau ( Khettaras).

Le patrimoine productif et le mode de vie, hautement adaptés, des oasis  sont néanmoins menacée de disparition sous l'effet des facteurs agressifs de l'environnement, autant physique que humain: succession de périodes sèches, maladie de bayoud, invasion  acridienne, extension du tissu urbain moderne et des activités corollaires, salinité des eaux et des sol, diverses formes de désertification...les 2/3 du patrimoine phoenicicole  ont été perdu au cours du 20ème siècle.

Une stratégie globale pour la sauvegarde s'est alors imposée. Elle a mobilisé des différents acteurs du développement régional, les services techniques, les universités et instituts de recherche ... et pris en compte l'opinion de tous les intéressés. la maîtrise d'ouvre et la supervision en ont été assurées par le Ministère de l'Agriculture, du Développement Rural et des eaux  et Forêts, en partenariat scientifique et procédural  avec le Comité National Marocain du MAB.
SOURCE Centre d'Echange d'Information sur la Biodiversité du MAROC Convention sur la Diversité Biologique

dimanche 22 juin 2014



Les palmiers et oasis du Maroc en danger

Rédigé par  | Nom Jul, 08 2013

Havre de verdure et de paix, l'oasis est synonyme de destination exotique pour les touristes. Pour l'économie locale, c'est une richesse à sauvegarder. Depuis les années 1990, les palmeraies marocaines souffrent de sécheresses successives, auxquelles s'ajoutent divers fléaux. L'oasis, un milieu fragile Lieux d'étape des voyageurs, carrefours de routes commerciales, les oasis sont à la fois des agglomérations humaines et des zones cultivées. Situées à proximité de sources d'eau, elles ne sont pas naturelles mais résultent du travail de leurs habitants. Elles existent grâce à des systèmes d'irrigation et à un entretien continu. En hauteur se situent les palmiers, pourvoyeurs d'ombre et de fraîcheur. A mi-hauteur poussent des arbres fruitiers donnant agrumes, grenades, amandes, bananes, figues... Au sol sont cultivés des produits maraîchers, des céréales, des plantes fourragères et du henné. Au XXe siècle, les surfaces couvertes de palmeraies ont réduit de moitié au Maroc. L'équilibre fragile de ces écosystèmes est menacé de désertification, tant végétale qu'humaine (exode). Assèchement et ensablement Plusieurs phénomènes expliquent la désertification du sud marocain. La pression démographique (la population a presque triplé en 30 ans) a augmenté les besoins hydriques, faisant tarir les cours d'eau. Les nappes phréatiques, très sollicitées, se concentrent en sel ou deviennent trop alcalines. Les plantes et herbes se raréfient à cause de la sécheresse et du surpâturage. Les sols, déjà très arides, ne sont plus retenus par la présence de racines. S'ensuivent l'érosion éolienne et l'ensablement. Un barrage controversé Le barrage El Mansour Eddahbi, inauguré en 1972, alimente en eau la région de Ouarzazate. Il est également censé réguler le débit des plusieurs oueds, afin d'éviter les inondations dévastatrices. Mais en raison de sécheresses répétées, cette immense rétention d'eau signifie une pénurie pour les oasis de la vallée du Drâa, ne serait-ce que 100km en aval. Cet oued, le plus long du Maroc, rejoignait autrefois l'Océan Atlantique vers Tan-Tan, au Sahara Occidental. De nos jours, il se perd dans les sables à environ 50km au sud de Zagora. Les nomades de la région (Sahraouis) dénoncent la situation mais ne sont pas entendus. Beaucoup d'entre eux doivent se sédentariser ou s'exiler. Le bayoud, champignon ravageur Les dattiers subissent les attaques silencieuses d'un autre ennemi, le bayoud. Ce champignon (fusarium oxysporum albedinis) provoque une maladie appelée trachéomycose: le palmier réagit en bouchant ses vaisseaux contaminés, ce qui empêche la propagation des spores par la sève. Il meurt finalement de déshydratation. Des coupables supplémentaires viennent s'ajouter au bayoud, comme les cochenilles ou les acridiens. Les paysans brûlent les dattiers atteints, tuant ainsi maladies ou parasites. De jeunes pousses repartent depuis la base des arbres. Mais ces dispositions ne suffisent pas. La limitation ou l'éradication du bayoud passera probablement par le développement d'espèces de palmiers résistantes (Majhoul, Boufeggous, Nejda). Le trafic de palmiers Le palmier dattier (Phoenix Dactylifera) est apprécié comme arbre d'ornement. Il agrémente les jardins de riches particuliers et les bordures de grandes avenues, au Maroc comme en Europe. Dans le sud marocain, beaucoup de paysans, poussés par la pauvreté, on cédé aux sirènes des traficants de palmiers. Ils reçoivent environ 14€ pour chaque dattier adulte, que l'aquéreur final achète dix fois plus cher. En 2003, selon les estimations de l’association des Amis de l’environnement de Zagora, 40000 palmiers auraient été arrachés dans les oasis du Drâa. Seuls 10% survivent à leur transplantation. Leur trafic est interdit sans autorisation et passible de 900€ d'amende par plant. Mais la corruption a raison des lois. Les gendarmes ferment les yeux en échange de bakchiches et les pépiniéristes d'Agadir fournissent de faux certificats aux traficants. Suite à des dispositions fermes prises par le nouveau gouverneur de la province de Zagora, Ali Biougnach, les pilleurs se sont rabattus sur l'oasis de Skoura, plus au nord. Projets de sauvegarde et revalorisation Depuis le sommet de Rio (juin 1992), le Maroc a identifié un réseau national de 154 "Sites d'intéret biologique et écologique" (parc et réserves nationaux), permettant la préservation des aires concernées. En 1994, le pays a adhéré à la convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification, puis l’a ratifiée en 1996. En juin 2001, un Programme d’Action National de Lutte Contre la Désertification (PANLCD) a été adopté. Divers projets de reboisement et de mise en valeur voient le jour au Maroc, pas seulement pour les palmiers et leurs dattes, mais également pour les arganiers (dont est issue la fameuse huile d'argan). Une gestion raisonnée de l'eau, la replantation de palmiers grâce au développement de pépinières (phoeniculture) et la valorisation des dattes permettront peut-être d'enrayer le désastre, de même que la sensibilisation et la formation technique d'acteurs locaux.

dimanche 8 juin 2014

Pour un week-end prolongé à Zagora


Une heure était largement suffisante pour relier Rabat, la capitale, à l’une des plus belles palmeraies du pays. Du haut de cet engin géant, l’on appréciait les paysages, leurs diversités et leur enchainement. Des brumes et nuages augurant d’une pluie dans les régions de Rabat. Un tableau qui change au fur et à mesure qu’on passe de l’autre côté des chaînes de l’Atlas. L’on se trouve ainsi en plein désert, sous un ciel bien dégagé. La couleur beige domine désormais le paysage. Les seuls reliefs naturels sont des dunes mouvantes. Vers le coup de 10h05 mn, l’avion, un Boeing 737-800, atterrit à l’aéroport de Zagora. La piste de 3000 m sur 45m présente toutes les normes et standards internationaux en la matière. Les travaux engagés et qui sont très avancés augurent d’un service de qualité. L’aménagement d’une nouvelle aérogare, dans le cadre d’un projet de développement de l’aéroport de Zagora, touche à sa fin. Ce projet comprend une aérogare, une tour de contrôle et un bâtiment de sécurité incendie. Fermé depuis son inauguration en 2009, l’aéroport n’avait jamais vu atterrir un tel avion, avec autant de visiteurs. Toutes les mesures étaient prises pour en faire un événement, signe d’un grand besoin local de voir ce service vital devenir fonctionnel. Le sourire de bienvenue est bien dessiné sur tous les visages. L’opération est bel et bien passée. Tous les intervenants locaux veulent que ce ne soit pas la dernière fois. Le Forum international des oasis et de développement durable organisé du 28 novembre au 1er décembre a pris fin, mais la vie des gens a repris son cours normal. L’aéroport doit jouer son rôle de passerelle et de levier de développement. Les professionnels de tourisme, créneau sensible et porteur, le répètent sans cesse: sans aérien, le tourisme resterait toujours le parent pauvre des créneaux de développement, bien que les opportunités soient énormes. Ils proposent ainsi une formule adéquate qui sert le tourisme, et permettra le désenclavement de la région. Il s’agit de la formule « Week-end prolongé de Zagora ». De quoi s’agit-il ? Un avion fera le départ de Casablanca un vendredi soir, les visiteurs nationaux et internationaux, épris du désert et de dépaysement, auront bien une soirée chaleureuse en bivouac et à la belle étoile, puis l’occasion de prendre connaissance, le lendemain de tout le potentiel naturel, architectural, patrimonial de la cité. Un produit touristique à part, grâce à sa diversité notamment. Des casbahs, des ksours, des palmeraies à vue d’oiseau, des gravures rupestres, des dunes, de très belles galeries de bijoux. Ce n’est pas tout, car l’occasion sera propice pour découvrir une culture millénaire, reflet aussi d’un Maroc pluriel. L’on saura beaucoup sur les civilisations lors d’une visite à la grande bibliothèque Nacirya à Tamgrout. La vallée de Draâ est, en effet, le lieu où coexistent les Amazighs, les Arabes, les Sahraouis, les descendants des anciens Subsahariens venus au Maroc dans le cadre du commerce transsaharien. Les coutumes ancestrales ont déjà organisé et intégré cette coexistence en toute liberté dans la vie quotidienne. Les arts populaires l’attestent largement : Ahwach, Ahidous, Rokba, Gnaoua… une grande richesse artistique. Mais cette richesse culturelle côtoie une fragilité naturelle. Les changements climatiques et éco-systémiques ont impacté négativement le grand fleuve du Draâ, source de vie des riverains. Cette donne a imposé un nouveau comportement pour les populations. Le tourisme reste parmi les voies alternatives essentielles, d’où la nécessité de promouvoir aussi bien les oasis comme source de vie que le désert marocain, comme cadre féerique convoité par les visiteurs, d’où l’importance de cet aéroport. Fatigués après un week-end plein d’activités, les touristes de la région n’auront pas à parcourir 160 km pour atteindre le plus proche aéroport en passant par la difficile chaîne d’Aït Sawn, mais reprendront, le lundi très tôt le matin, l’avion du même aéroport, situé à 7 km du centre-ville. Ils ne seront pas seuls à bord, ils seront toujours accompagnés par les Zagouris qui devront faire le voyage pour affaires. Tout le monde y trouvera finalement son compte. Jeudi 5 Décembre 2013 Mustapha Elouizi

dimanche 1 juin 2014

Il faut sauver le soldat OASIS

Nos Oasis ,notre Mémoire!

L'Avenir appartient à ceux qui ont choisit de sauver les OASIS. Emballant n' est ce pas?
Voila une attaque pour un article de presse qui ne plaira pas ,sans aucun doute a aucun rédacteur en chef . pas a la mienne en tout cas,ma boss est plutôt pour des attaques plus optimistes, plus incitatives ,plutot que mes coups de gueules déjà assez nombreux ces derniers temps.

Vous me direz de quelles OASIS s'agit -il ? Et pourquoi soudainement ce coup de gueule pas très élégant pour un sujet au dépaysement garanti.
Je vous répondrai illico qu'il s'agit bel et bien de nos OASIS . Oui,nos propres oasis ,de notre propre territoire, de notre propre sud.
Premier constat:
-OASIS de TANZIDA , une oasis en agonie... OASIS de Foum Zguid , une oasis dégradée, asséchée... OASIS de Tata,une oasis qui perd sa population... OASIS d 'Iguiouaz, une oasis qui se dépeuple...et moi et moi et ÉMOI.


Triste réalité, a première vue ,mais c'est la réalité, en tout cas c'est ce qui ressort du dossier de presse ,que je feuillette à l'instant même , remis tout à l'heure par les organisateurs de ce voyage de visite pour les journaliste dont voici le contenu repris texto :
Visite des journalistes dans le cadre du projet " Deuxième phase d'adaptation au changement climatique en Afrique " .
La première ,je l ai ratée , apparemment, mais je vais me rattraper.et ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces.

Pour bref rappel cette activité entre dans le cadre des grandes activités qu'organise le département de Mme Hakima El Haité , le ministère délégué, chargé de l'Environnement avec l'appui du PNUD. Et si Mme la ministre me le permet ,je l'appelerai desormais Mme environnement avec un grand E.

Nous sommes une meute de loup enfin de journalistes- loup de l'info , des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes ont répondu à l'appel.Venus de presque tous les supports ,respectivement presse écrite classique ,médias , et toute la panoplie de cette technologie de l'information, presse électronique , sites et portails d information, blog , Facebook et tweeter etc...nous sommes venus ici à Agadir faire le constat des enjeux du changement´climatique et de ses effets néfastes sur les zones oasiennes de notre Maroc.
Un long voyage nous attend et de longs articles de presse aussi, nous la meute de journalistes ,bien aiguisés ,venus au secours ,avec nos papiers bien évidemment, de nos OASIS.

Surtout pas ce Silence Abyssal!

Second constat : mobilisation de toutes et de tous.Le déreglement climatique , c'est pas l'autre ! Bon nous voilà prévenus.Nos Oasis nous lancent un SOS. Elles sont asséchées, vidées,empoisonnées. Ces terres qui nous ont nourris depuis toujours,nous ont donné sans retour, allons-nous les laisser dans l'indifférence totale!!.

Il se fait tard, demain un autre jour ...la télévision braille depuis tout à l'heure.Je jette un coup d oeil , pas indifferent, que non!! .Information oblige. Les élections européennes battent le plein et les 25% remportés par Le FN , font hurler de rage la France.Vous ne récoltez que ce que vous avez semez ,me souffle méchamment une petite voix.

Je tombe de sommeil. La chaîne francophone et africaine par excellence TV5, rediffuse le journal / Afrique. L'invité de cette charmante journaliste métisse est , Joey , le soldat rappeur et engagé à sa façon .Joey qui fait du Rap moderne sur de la musique traditionnelle africaine râle de son côté et coïncidence ,ou ironie du sort , le morceau de musique choisit ,que nous propose d'écouter cette journaliste , synchronise parfaitement avec le sujet de notre séjour de travail ici à Ouffella ...cela sonne comme un avertissement.
Ce soldat rappeur qui n'a de soldat que de nom ,chante sa terre, l'Afrique, la notre aussi.i Il chante la sécheresse. Il crie la dégradation du sol. Il hurle la désertification, le dépeuplement . Il chante sa mère l'Afrique ...je l écoute , ce qu'il dit me touche comme aurait touché tant de femmes africaines, qui quand il y a Misère ,Guerre , Violence et Insécurité , elle est le premier soldat de la SURVIE.j'ai nommé la Femme Africaine.La Femme Lumière.
Alors,dites - moi comment se portent vos Oasis et je vous dirai......la réponse à lire prochainement dans www.familleactuelle.ma

Rédigé hier et publié ce matin avec ce cri assommant a plus d'un ,des mouettes,qui sillonne le ciel qui s'annonce clair avec un soleil bien chaud et moi et moi, ÉMOI.


------------------------------------------------- Elever les oasis au rang de patrimoine mondial “L’adaptation au changement climatique aux oasis du Maroc : entre défis et opportunités” est l’intitulé d’une conférence dont les travaux ont eu lieu, récemment à Agadir, en prélude à un voyage de presse devant se poursuivre jusqu’au 31 mai dans plusieurs zones oasiennes du Sud marocain. A l’ouverture de cette rencontre, qui s’est déroulée en présence de représentants de communes, de chercheurs, agronomes et d’acteurs associatifs, Mohamed Nbou, directeur des études, de la planification et de la prospective au département de l’environnement, a mis l’accent sur l’importance d’associer les médias aux efforts déployés et aux projets réalisés dans les zones oasiennes, notamment ceux liés à la gestion de la rareté de l’eau et de la réutilisation des eaux usées. Espace vulnérable qui subit de plein fouet l’impact des changements climatiques, le milieu oasien a plus que jamais besoin d’actions concrètes qui, appuyées par les autorités, les instances élues et les populations locales dans le cadre de réseaux, devraient faire valoir les oasis comme un patrimoine mondial tant les défis que cela implique dépassent largement les frontières nationales et régionales, a-t-il signalé. De son côté, Bruno Pouezat, représentant résident du PNUD à Rabat, a fait observer que le Maroc, de par sa position géographique, fournit un cas d’étude où le changement climatique est un phénomène visible et tangible au quotidien, particulièrement dans les oasis, relevant l’importance de valoriser les actions qui sont menées dans ces espaces, creuset d’une culture et d’une civilisation ancestrales dans le sillage de l’adaptation de l’homme et de la nature aux changements climatiques par d’ingénieux mécanismes de survie. Il a, à ce propos, indiqué que les projections futures du climat au Maroc, réalisées dans le cadre de la seconde communication nationale sur le changement climatique, prévoient une tendance à des augmentations moyennes de température de +0,6 C, +1,8 C et +3,2 C, respectivement pour les horizons 2015, 2045 et 2075, alors que les baisses moyennes des précipitations, qui seront de l’ordre de -6%, -13% et -19% respectivement pour les mêmes horizons, témoignant d’une situation critique et alarmante dans le futur. Les travaux de cette conférence se sont articulés autour de quatre séances portant sur “Le défi du changement climatique”, “Les résultats phares du projet d’adaptation au changement climatique : vers des oasis résilientes”, “Les programmes de développement territorial durable des oasis du Tafilalet et du Sud” et “Les technologies agro-climatiques au service de l’adaptation au changement climatique : cas de l’agriculture dans la région d’Agadir (Agrotech)”. Cette conférence marque le coup d’envoi d’un voyage de presse comportant des visites de terrain à Agrotech-Agadir, des réunions avec les acteurs locaux et la société civile et des visites de plusieurs projets réalisés dans le cadre de la lutte contre le changement climatique dans des oasis à Guelmim, Foum Lahsen, Tata, Foum Zguid, Dadès, Ouarzazate et Skoura.
Source Liberation.