dimanche 27 juillet 2014

SAUVEGARDE ET VALORISATION DES OASIS DU SUD MAROCAIN - COMPOSANTE TAFILALET

SAUVEGARDE ET VALORISATION DES OASIS DU SUD MAROCAIN - COMPOSANTE TAFILALET

  • Pays d'intervention

    Maroc
  • Contexte

    La vaste plaine subdésertique du Tafilalet se situe dans la région présaharienne du sud-est du Maroc, en pleine zone aride. De nombreuses oasis s’y trouvent dont le rôle écologique, outre l’effet microclimatique, concerne aussi le maintien d’une biodiversité d’importance patrimoniale par deux aspects : sa forte spécialisation due à l’effet d’isolement et sa composante migratrice.
    Suite à des crues dévastatrices dans les années 60, de nombreux aménagements hydrauliques ont été installés. Ils permettent désormais que la majorité des eaux de surface soient mobilisées au profit des habitants tandis que les eaux souterraines sont surexploitées pour satisfaire les besoins de l’agriculture.
    Aujourd’hui, le patrimoine oasien est fortement détérioré par l’exploitation irrationnelle de la ressource en eau, ressource de plus en plus sollicitée par des populations en croissance et des pratiques culturales inadaptées. Cette situation préfigure une accélération considérable des effets de désertification avec la dégradation, la perte puis l’abandon d’oasis entiers, dont le rôle social, écologique et économique était majeur pour la région, barrière végétale et microclimatique naturelle contre l’avancée du désert.
    De plus, la disparition progressive des conditions favorables à l’exploitation agricole des oasis a entraîné une paupérisation et un exode rural devenus aujourd’hui très problématiques. Plus de la moitié des palmeraies sont concernées par l’abandon des terres.
    Conscient du problème, le gouvernement marocain a effectué un diagnostic, élaboré une stratégie et un plan d’action, à la suite desquels se situe cette proposition de projet. Un triple défi doit être relevé, à la fois humain avec la survie d’une population considérable, écologique avec la lutte contre l’avancée du désert, et culturel avec la disparition d’un patrimoine et d’une mémoire constitutifs de l’histoire du pays.

  • Objectifs du projet

    L’objectif global du projet est de sauvegarder les oasis du sud marocain afin de lutter contre la désertification et la pauvreté dans tous les territoires de la région.
    Trois objectifs spécifiques sont définis :
    • Maintenir un système d’exploitation viable et écologique en restaurant l’écosystème oasien
    • Favoriser une démarche territoire oasienne valorisante
    • Appuyer les réformes de la politique publique vis-à-vis du contexte oasien
  • Descriptif du projet

    Le projet s’articule autour de trois échelles de réalisation : 
    1. Au niveau de la parcelle oasienne elle-même afin d’y apporter les éléments et les techniques nécessaires à une agriculture écologique et à une gestion de l’eau qui puissent permettre le maintien des populations humaines et de la productivité de l’agrosystème ;
    2. Au niveau de la région du Tafilalet, pour que l’engagement en faveur des oasis puisse se concrétiser à travers une démarche territoriale qui redonne un sens, une identité et surtout une valeur à cet espace, avec la création d’un « Pays des Oasis du Tafilalet » ;
    3. Au niveau de la nation, afin que les efforts consentis dans les zones marginales du pays pour assurer la sauvegarde du patrimoine oasien soient soutenus et pris en compte au niveau des textes réglementaires et législatifs.
    Cette démarche à trois niveaux privilégie des axes d’intervention regroupant les opérations suivantes :
    • Protection des ressources : économiser l’eau, restaurer la qualité des sols, réhabiliter l’écosystème oasien, sa stratification et sa biodiversité, lutter contre l’ensablement et l’érosion, assainir et lutter contre les pollutions, favoriser les énergies alternatives ;
    • Réhabilitation de la productivité : développer l’agroécologie et renforcer l’élevage, rechercher de nouvelles productions, renforcer les collectivités locales, soutenir le travail féminin ;
    • Valoriser l’oasis : proposer un processus « Pays », engager des démarches qualités, sélectionner des produits et créer des filières labellisées, développer un axe tourisme durable « oasien » au Maroc, favoriser une promotion internationale.
       
  • Impacts

    Ce projet soutenu par le FFEM contribue au développement local, économique et social du Maroc. En effet, les oasis concernent plus de deux millions de Marocains et une part importante de l’économie du sud du pays. En leur redonnant vie et en prouvant qu’il est possible d’y maintenir une activité économique rémunératrice, ce projet participe donc directement à l’amélioration des conditions sociales des populations.
    De plus, les oasis sont des écosystèmes uniques du milieu péri-saharien et à ce titre représentent un patrimoine inestimable. Leur sauvegarde contribue à la lutte contre la désertification et à la préservation d’un capital biologique d’intérêt majeur au plan mondial.
    Outre son caractère innovant due à l’introduction d’une agriculture oasienne écologique et d’une démarche « pays », ce projet est exemplaire par la mise en place d’une concertation locale entre tous les acteurs du développement. Ainsi, il pourra être reproduit à une plus grande échelle.
     
  • Dates et montants

    Ce projet a démarré en septembre 2007 pour une durée de 5 ans.
    La subvention du FFEM s’élève à 1 500 000 €.
    Le montant total des engagements pour financer le projet s’élève à 5 254 500 €.
    Bailleurs
    Montant (€)
    Pourcentage
    Etat marocain
    2 588 800
    49%
    FFEM
    1 500 000
    28,5%
    Monaco
    503 700
    9,5%
    Autres
    362 000
    7%
    PNUD
    300 000
    6%
    TOTAL
    5 254 500 €
    100%

  • Partenaires

    Logo PNUD
    Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)

    Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est le réseau mondial de développement des Nations Unies. Il prône le changement et relie les pays aux connaissances, expériences et ressources nécessaires pour améliorer la vie de leurs citoyens. Présent sur le terrain dans 172 pays, ce programme aide les gouvernements et les populations à identifier leurs propres solutions aux défis nationaux et mondiaux du développement. www.undp.org

dimanche 20 juillet 2014

Revue Marocaine des Sciences Agronomiques et Vétérinaires


Archivage, analyse et amélioration du savoir-faire traditionnel des oasis:
 Préparation du jus de dattes .

Hasnaâ HARRAK IAA, Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II juillet, 2007

 Résumé
Les oasis marocaines sont réputées pour le savoir-faire ingénieux de leurs habitants en matière de gestion et de préservation des ressources naturelles. La datte, principal produit vital des oasis dont la population dépasse les deux millions d'habitants, bénéficie amplement de cette ingéniosité. Toutefois, ce savoir-faire local connaît, de nos jours, une régression et un manque de valorisation. Pour susciter un regain d’intérêt, ce travail a pour objectif de faire un archivage et une analyse du savoir-faire traditionnel de valorisation des dattes et de contribuer à l'évaluation du procédé traditionnel de préparation du jus de dattes Tassabount et à son amélioration en vue de son adoption par des petites ou moyennes entreprises. La méthodologie du travail d’archivage et d’analyse des connaissances locales de valorisation des dattes s'est basée sur un diagnostic participatif auprès des ménages oasiens (vallée du Drâa). La démarche expérimentale adoptée pour la préparation du Tassabount, a consisté à fabriquer dans un premier temps, un produit modèle dont les différentes étapes de préparation sont testées de manière à choisir les paramètres physiques et physico-chimiques conditionnant la qualité. Dans un deuxième temps, un protocole expérimental de préparation du Tassabount, à l'échelle pilote, est mis au point. La variété Bousthammi noire, de faible valeur marchande, est choisie comme datte à valoriser par transformation en jus. Le diagnostic participatif a mis en évidence un patrimoine de pratiques ingénieuses en matière de valorisation traditionnelle des dattes. Ce savoir-faire, développé principalement par les femmes, est étroitement lié à la diversité génétique du palmier dattier (variétés et hybrides). En outre, les produits à base de dattes, qui sont décrits dans ce document, peuvent parfaitement être considérés comme "produits de terroir" et méritent largement des actions promotionnelles dans des programmes de valorisation. Parmi ces produits, le jus Tassabount est identifié comme produit prometteur à valoriser, en misant sur ses qualités organoleptiques et ses vertus thérapeutiques. Nous avons d'abord analysé le procédé familial de préparation du Tassabount, puis nous avons proposé des voies d’amélioration des pratiques de son élaboration et de sa stabilisation. La description des principaux phénomènes physico-chimiques, biochimiques et microbiologiques survenant au cours de la préparation de l’extrait aqueux des plantes aromatiques et médicinales utilisé dans la préparation du Tassabount a montré l’impact important de cet extrait aromatique sur les qualités sensorielles et fonctionnelles du jus. Notre matière première, la datte, a également fait objet, dans ce travail, d'une étude détaillée à travers la détermination de ses critères physiques, physico-chimiques et biochimiques. Les qualités nutritionnelle, organoleptique, technologique et commerciale des dattes de la variété Bousthammi noire ont été comparées à celles des principales variétés de dattes marocaines. Il en ressort que la variété Bousthammi noire est caractérisée par sa haute aptitude à la transformation. Des essais à l’échelle pilote sont réalisés en appliquant un procédé technologique calqué sur la démarche suivie par les femmes oasiennes, tout en adoptant un schéma amélioré de préparation à différents niveaux : préparation de l'extrait aqueux aromatique, malaxage, tamisage, pasteurisation et conditionnement. Le jus produit a une très bonne qualité microbiologique avec des critères physico-chimiques comme le Brix et les solides insolubles en suspension proches de ceux du Tassabount traditionnel produit au niveau de l’oasis. L'acidification du jus et la présence de composés d’arôme et des composés phénoliques à effets antimicrobiens, ont fourni une protection contre l’altération microbienne au cours du stockage. Une labellisation du Tassabount, en tant que produit de la Réserve de Biosphère des Oasis du Sud Marocain, pourrait être envisagée, apportant ainsi un supplément de valorisation. La préservation et la valorisation du savoir-faire indigène de préparation du jus Tassabount, permettront aux consommateurs de pouvoir redécouvrir une alimentation traditionnelle, localement génératrice de valeur ajoutée et considérée comme plus goûteuse et naturelle.

dimanche 13 juillet 2014

Les oasis du Drâa au Maroc


Les oasis du Drâa au Maroc

Rupture des équilibres environnementaux et stratégies migratoires

parMohamed Aït hamza
Géographe, directeur du Centre des études historiques et environnementales (CEHE) à l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), Rabat

Les oasis du Drâa au MarocRupture des équilibres environnementaux et stratégies migratoires

parMohamed Aït hamza
Géographe, directeur du Centre des études historiques et environnementales (CEHE) à l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), Rabat
etB. El faskaoui
Professeur de géographie, Université Moulay Ismail, Meknès, Marocet Alfons Fermin, chercheur à faculté des sciences sociales de l’Université Erasme de Rotterdam lors du projet EACH-FOR
Professeur de géographie, Université Moulay Ismail, Meknès, Marocet Alfons Fermin, chercheur à faculté des sciences sociales de l’Université Erasme de Rotterdam lors du projet EACH-FOR

Résumé

Français
La mobilité horizontale des populations est souvent conçue comme une réaction à des déséquilibres socio-économiques, spatiaux ou politiques. Mais la part des facteurs environnementaux reste à définir. Car les modifications de l’environnement suscitent tout autant le désir de partir que des stratégies inédites d’adaptation. Pour comprendre leur poids dans l’évolution du rapport entre un territoire et ses habitants, des investigations empiriques ont été menées dans la province de Zagora, au sud du Maroc. Aux confins sahariens du pays, enquête dans deux palmeraies de la vallée du Drâa : M’hamid et Ktaoua.

Plan de l'article
  1. La vallée du Drâa, un cadre socio-spatial contraignant
  2. Faiblesse des ressources et accroissement des besoins
  3. Le défi de l’eau au cœur de la survie d’un territoire
  4. La rupture des équilibres environnementaux
  5. Les mutations socio-spatiales
  6. La migration et l’environnement : quelle relation ?
  7. Des migrants qui vieillissent hors de chez eux
  8. Une stratégie d’attente chez ceux qui restent
  9. L’environnement oasien : perceptions croisées
  10. L’avenir des oasis, de l’agriculture au tourisme
  11. Conclusion

Pour citer cet article

Aït hamza Mohamed, El faskaoui B., « Les oasis du Drâa au Maroc », Hommes & Migrations 2/ 2010 (n° 1284), p. 56-69
URL : www.cairn.info/revue-hommes-et-migrations-2010-2-page-56.htm.


Source:Revue CAIRN.INFO'''' www.cairn.info

dimanche 6 juillet 2014

L'Appel des Oasis


“L’appel des oasis"
  Estimant qu’elles paient un tribut injuste à un mode de développement arbitraire qui les condamne, les oasis refusent de mourir et lancent un appel au monde pour une mise en œuvre effective du développement durable. RADDO (Sommet Mondial du Développement Durable à Johannesburg, 2002)”
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 Le RADDO 

Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis

Présentation

Le RADDO (Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis) né en novembre 2001 est un réseau d'associations actives au Maghreb pour la sauvegarde des Oasis et pour la promotion du développement durable en milieu oasien. La création du RADDO répondait, en effet, à un cri lancé par les oasiens d'Afrique, soucieux d'enrayer le déclin que ne cessent de subir les oasis. Un ensemble de bouleversements et de mutations socioculturelles ont engendré un dysfonctionnement de ces écosystèmes particuliers et très riches, menaçant leur existence et leur patrimoine social et culturel de grande valeur.

Historique

C'est en juin 2000 et à l'initiative du CARI et du CCFD, suite à un travail au préalable du CARI pour la sauvegarde de l'Oasis de Chénini dans les années 93/94 qui a notamment donné naissance à l'ASOC (Association de Sauvegarde de l'Oasis de Chénini), que les associations oasiennes se sont rencontrées à Chénini Gabès en Tunisie. Lors de cette rencontre ont été posées les bases d'un réseau entre les oasiens de Tunisie, d'Algérie, du Maroc, de Mauritanie et des associations de France menant des actions de développement durable. Une réflexion approfondie a été menée sur l'organisation des oasiens en réseau, ce qui permettrait l'expression de leur plaidoyer et la pérennisation de la dynamique engagée. Ainsi, en novembre 2000, le Forum Civil Euromed de Marseille, qui réunissait la plupart des oasiens, fut l'occasion de présenter cette dynamique des oasis mais également de contribuer à l'enrichissement du forum par les recommandations issues de l'atelier oasien.
Ces différents échanges entre oasiens et associations ont relevé une triple nécessité :
  • un lieu de capitalisation des savoir-faire pour les échanger,
  • une coordination entre les intervenants oasiens,
  • l'inscription dans la durée des actions de développement.
De plus, dans le cadre du renforcement de la dynamique oasienne par les échanges d'expériences dont l'effet de synergie est indéniable, une rencontre maghrébine des associations de développement durable a été organisée à Beni Isguen en Algérie du 31 octobre au 3 novembre 2001. Réunissant une quinzaine d'associations dont deux européennes travaillant dans le développement durable et la sauvegarde des oasis, le RADDO a pris réellement forme, et les ONG participantes ont décidé d'engager des actions concrètes visant la sauvegarde des oasis et la promotion du développement durable dans la région du Maghreb.
En 2002, une rencontre à eu lieu au Maroc à Goulmim dans le but de poursuivre et finaliser un programme d'actions concrètes oasiennes et de préparer la participation du RADDO au Sommet Mondial du Développement Durable à Johannesburg. Dans ce cadre a été rédigé la déclaration des Oasis pour qu'elle soit distribué lors du Sommet afin de faire entendre la voix des Oasis. Cette déclaration est disponible en français et en anglais.

Objectifs

S'appuyant sur son expérience et étant partie prenante des réalités locales et de savoir-faire en milieu oasien, le RADDO, se donne pour objectifs la promotion du développement durable, la sauvegarde et la réhabilitation des oasis comme patrimoine économique, écologique, culturel et social de l'humanité. Le RADDO vise également à structurer les ONG impliquées dans les oasis en vue de sensibiliser, créer un plaidoyer et agir collectivement pour la promotion d'un développement durable global et l'instauration d'un mieux être social.

Fonctionnement

Le RADDO repose sur un Comité de Suivi Permanent (CSP) composé de 4 points focaux pays qui ont un rôle d'animation, de collecte et de diffusion de l'information relative aux actions de sauvegarde des oasis dans chaque pays. Ces points focaux sont mandatés pour 4 ans et actuellement ce sont :
  • Algérie : Association Pour l'Environnement de Beni Isguen (APEB)
  • Maroc : Oasis Verte
  • Mauritanie : Tenmiya
  • Tunisie : Association de Sauvegarde de l'Oasis de Chenini (ASOC)
et des partenaires (facilitateurs) français :
  • CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) : c'est une association ayant 2 domaines d'actions, le financement des actions de développement et l'éducation au développement - 
  • CARI  (Centre d'Actions et de Réalisations Internationales - également Antenne Méditerranée du pS-Eau) : c'est une association de solidarité internationale ayant pour compétence l'Agroécologie et la lutte contre la désertification -

Le Programme d'Actions Concertées des Oasis (PACO)

Le Programme d'Actions Concertées des Oasis au Maghreb (PACO) est le premier projet du Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis (RADDO) . Il est issu de l'atelier préparatoire au Sommet Mondial de Johannesburg qui c'est tenu à Guelmin et Thajhit au Maroc du 15 au 19 juin 2002 et dont il constitue l'un des produits. Il s'agit d'un programme multi-acteurs associatifs oasiens et prévu pour une durée de trois ans.
Les objectifs du PACO sont :

  • Le renforcement et la qualification du milieu associatif oasien de façon à consolider ses compétences techniques, institutionnelles et financières pour agir sur le développement local dans les oasis,
  • La communication entre oasiens et vers l'extérieur afin d'échanger l'expérience et le savoir-faire,
  • L'accès aux droits et le soutien au désenclavement (territorial, social, institutionnel...) des oasiens,
  • L'ouverture du milieu associatif oasien aux autres acteurs sociaux et politico-institutionnels du développement durable,
  • L'appui à la formation, appui institutionnel, renforcement de la concertation entre les associations et les universités. 
Ce programme d'actions est composé de 4 volets thématiques et d'un volet transversal qui consiste à alimenter le réseau en information et capitalisation (atelier d'échange d'expérience, site Internet, bulletin d'information, évaluation.) pour valoriser et faire vivre celui-ci.
Les volets thématiques sont :
  • L'amélioration de la production de semences adaptées aux milieux oasiens : création d'une parcelle de démonstration, rétablir la production de semences locales non hybrides, mise en place de programme de sensibilisation.,
  • L'appropriation et la diffusion des innovations dans le domaine du traitement et conservation des dattes : mise en place de session de formation sur les techniques de récolte et de transport, sensibilisation des agriculteurs, échange d'expérience .,
  • Le développement des pratiques et des techniques de gestion économe de l'eau dans le milieu oasien : amélioration des techniques culturales et économie de l'eau (amélioration du système d'irrigation, installation de pompe solaire.), amélioration des structures d'organisation notamment par la formation.,
  • La formation à une agriculture motivante pour les jeunes, et plus en phase avec l'environnement et le concept d' « agro-écologie » y compris une approche labellisée : création d'un centre de formation à l'agroécologie, formation de formateurs, formation des fellahs, développement d'un label oasis..

Le PACO est aujourd'hui en recherche de financement pour sa mise en ouvre.

Contacts :
• Patrice BURGER, responsable du programme 
• Christophe BROSSE, chargé de mission
Tél. : 04 67 55 61 18
E-mail : med@pseau.org